CE 29 août La Bourboule
Chère Mademoiselle,
Nos lettre dernières se sont croisées c'est pourquoi je vous adresse à
nouveau cet autre mot pour vous remerciez des bonnes nouvelles que
vous avez bien voulu m'adresser ?... Par quel miracle avez vous donc
appris mon séjour ici. Je ne vous parlerai pas de ma santé qui est très
bonne maintenant ma saison se termine demain et je compte repartir
à Paris mercredi prochain j'arriverai le matin de ce jour pour reprendre
à midi un train qui me mènera directement à La Ferté : si vous saviez
combien je suis contente à la pensée de rentrer ! Ne trouvez-vous pas
que les vacances passent vite, profitez-en bien car nous n'avons plus
qu'un mois ! Comme vous devez être changée avec vos lorgnons !
Tant mieux que cette mesure de prudence suffise. J'avais avant hier
des nouvelles de M.V.G. à F. elle va assez bien me dit-elle. Rien
toujours de Melle ... Je ne bavarde pas plus longtemps. Voici l'heure
du déjeuner : je remets cela à .... quand vous voudrez !!!
Je vous embrasse bien affectueusement
Germaine