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Détail de la notice AA00000299


 
Texte de correspondance
Si, comme je l'espère, il n'y a rien de tout cela, juste un mot, deux mots, trois mots. Mais pourquoi me plaindre, une gentille lettre va peux-être m'arriver demain pendant que mes cartes se dirigeront vers Poitiers et ma gentille Annie.
La Chapelle ci-contre se trouve en la commune de Pluméliau à 4 km du bourg. Le clocher est magnifique. L'un des plus beaux de Bretagne, classé monuments historiques. Un escalier en pierre permet de monter dans les deux galeries.
Avant une heure, avec un Parisien en vacances, je pourrai contempler l'un des clochers à jour si bien chanté par le barde Botrel. Puis, par un petit chemin à travers prés et bois, j'arriverai au Blavet la rivière de mer rêves. Un bel endroit, un bain ne peut faire que du bien avec ce temps orageux.
Loin des yeux, loin du cœur, a-t-on dit ; pour moi ce sera : Loin des yeux, près du cœur.
Chère amie, croyez en celui qui ne peut pas vous oublier.
Célestin Le Bihan
Lieu : France - Bretagne - Morbihan - Pluméliau
Légende principale : Clocher de la Chapelle St-Nicodème (XVIè S.) près Saint-Nicolas-des-Eaux
Sujet principal :
 Clocher
 Chapelle
Sujet secondaire :
 Calvaire
Catégorie CP :
 Architecture et patrimoine religieux
Editeur :
 Hamonic E.
  (En savoir plus sur l'éditeur...)
Collection :
 Clochers de Bretagne
Numéro de collection : 5316
Lieu de publication : Saint-Brieuc
Format de la carte : 14 X 9
Note 1 : Même cliché que la AA37985
Note 2 : Carte de Célestin Le Bihan. Pourrait-être Célestin, Robert, Marie Le Bihan. Né le 22 octobre 1902 à Saint-Pol-de-Léon (Finistère), tué le 22 août 1944 à Toulon (Var) ; marinier chef ; Forces françaises de l’Intérieur (FFI) ou assimilés. Second maître de manœuvre à la Direction du port de Toulon (marinier chef de 2e classe), il fut tué dans le quartier du Temple, rue Auguste Blanqui, lors des combats pour la libération de Toulon. Fils de Hamon Le Bihan et de Catherine Morec, marié avec Eugénie Barberis, il résidait à Cuers (Var). Il figure sur le monument aux morts de cette localité où le site Mémoire des hommes le fait naître par erreur. La mention « Mort pour la France » lui fut attribuée d’abord par le capitaine de frégate, commandant le port, le 30 août 1944.